Les mousquetaires des temps modernes
Depuis plusieurs décennies, la Compagnie des Mousquetaires d’Armagnac perpétue avec rigueur, solennité et convivialité la fameuse devise « Tous pour un, un pour tous » et promeut l’art de vivre qui en découle.
Se souvenir : d’Artagnan
Charles de Batz Castelmore, comte d’Artagnan, fait la fierté des Gersois depuis qu’Alexandre Dumas l’a immortalisé dans son chef d’œuvre Les Trois Mousquetaires. Panache, audace, honneur sont autant d’attributs qui ont façonné la légende de ce vaillant serviteur du roi.
Perpétuer : les valeurs
Ces qualités, gravées dans les mémoires armagnaçaises, ont ciselé au fil des siècles une identité régionale aussi forte que sophistiquée, creuset de valeurs éclatantes et nobles. « Nous avons besoin dans nos vies de fantaisie, d’audace, de réussite, de panache, de sensibilité, d’amours et de bonne chère ! » Des valeurs chères aux yeux des admirateurs du mousquetaire d’Artagnan, ces chantres de l’identité si singulière de l’Armagnac, qui la font chanter comme un refrain à l’aide de ces quelques mots : « nous voulons participer à notre époque sans jamais la subir. »
Promouvoir : les escadrons
Les valeurs de la Compagnie des Mousquetaires d’Armagnac sont un passeport pour voyager à travers le temps. Dans un monde éphémère où tout disparaît aussitôt après être apparu, l’esprit de d’Artagnan concrétise un idéal impérissable auquel aspirent de nombreux hommes et femmes. Plus qu’un idéal, le Mousquetaire en fait un devoir et trouve, dans celui-ci, le moyen d’y exercer sa liberté.
Ainsi les barrières du temps ne sauraient-elles entraver l’élan intemporel de ces fiers et vaillants serviteurs de la cause de l’Armagnac.
Pas plus que les frontières géographiques, même les plus insubmersibles, qui semblent s’écarter et s’ébrécher face à la déferlante des « escadrons » déployés par la Compagnie, du Gers aux contrées les plus reculées, et qui étendent son influence tout autour du monde.
S’organiser : l’Etat-Major
L’histoire moderne de la Compagnie commence en 1951, lorsque le Général Baston la fait renaître pour rendre hommage à cette tradition si chèrement couvée. Celle-ci s’articule autour d’un noyau de commandement prestigieux : l’Etat-Major. Le Général Baston en devient le premier capitaine, solidement épaulé par le reste de sa garde rapprochée – ils sont aujourd’hui une trentaine dans l’Etat-Major – répartie en Capitaines-Lieutenants et Lieutenants. Car la promotion de valeurs aussi grandes et puissantes ne saurait trouver les échos qu’elle convoite sans une mécanique bien huilée dont la rigueur quasi-militaire ferle les voiles d’une conquête sans limites !
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Le résultat ?
Peu importe le lieu, peu importe l’origine, peu importe le métier : autour de valeurs puissantes s’est formée une communauté de cœur qui se cristallise chaque année le temps d’un dîner, appelé Chapitre, au cours duquel sont intronisés les nouveaux Mousquetaires. L’occasion de se réunir entre passionnés d’Armagnac et de porter l’identité des mousquetaires au rang d’art de vivre à l’occasion d’un repas convivial. Parmi les membres invités – les places sont chères et la sélection rigoureuse, on ne badine pas avec les Mousquetaires – on distingue les silhouettes familières de personnalités aussi prestigieuses que reconnues. De Leonardo Di Caprio au Prince Albert de Monaco en passant par John Malkovitch et le Roi du Suède, l’Armagnac bénéficie de soutiens pluriels dont la voix porte et rayonne à l’échelle internationale. Bref, du beau monde. Quoi de plus évident pour une si belle région ?
Tout le monde garde en tête la fameuse devise des Mousquetaires : « Un pour tous, et tous pour un ». Dans la Compagnie des Mousquetaires, la voix de tous, c’est la voix d’un seul. Celle de d’Artagnan, qui a traversé les âges et résonne encore dans les bars les plus chics de Singapour, les soirées les plus élégantes de Londres et les repas les plus fastes de Condom.
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